
SEPT-ÎLES, le 12 mars 2014 – C’est en présence de plusieurs membres du Réseau Trans-Al et de représentants du milieu économique nord-côtier qu’a été présentée la Grappe industrielle de l’aluminium du Québec (GIAQ). Le déjeuner-conférence, organisé par le Réseau Trans-Al et Aluminerie Alouette à même ses installations, a permis aux gens présents de mieux comprendre le rôle de la GIAQ et ses différents chantiers.
La Grappe a lancé officiellement ses activités en 2013. Son président-directeur général, M. Luc Roby croyait incontournable de présenter son organisation au milieu nord-côtier. « L’aluminerie de Sept-Îles est un partenaire depuis les débuts de cette aventure, un membre fondateur, et je suis fier d’être ici ce matin pour présenter l’organisation », s’est-il exprimé d’entrée de jeu. Avec comme objectif de doubler la transformation de l’aluminium au Québec d’ici dix ans et de soutenir l’activité des équipementiers, la GIAQ mise sur ses chantiers d’action. Ces derniers portent entre autres sur le rayonnement, l’approvisionnement et les différentes occasions d’affaires, dont les infrastructures, ponts et passerelles, ainsi que le transport. Au cours des deux prochaines années, la GIAQ compte se pencher sur les chantiers d’Innovation, de Formation et de Financement.
Co-hôte de l’activité, le directeur général du Réseau Trans-Al, M. Jean-François Pouliot en a profité pour partager l’expérience vécue lors de son passage à la plus grande exposition sur l’aluminium du monde, à Düsseldorf en Allemagne. Cette grande conférence, qui accueille annuellement plus de 20 000 visiteurs, a permis au représentant de Trans-Al de revenir avec une multitude de connaissances en matière de transformation d’aluminium ; de quoi alimenter les innovations de l’industrie québécoise.
Aluminerie Alouette a, de son côté, rappelé brièvement ses actions en matière de développement et de création d’emplois, notamment en transformation de l’aluminium. « Au fil des ans, Alouette a supporté activement pas moins de 300 entreprises par le biais de partenariats financiers, d’occasions d’affaires, de maillage, de formation ou de coaching », a tenu à faire savoir le président et chef de la direction, M. André Martel. « Nul doute que la période que nous traversons actuellement dans l’industrie de l’aluminium primaire n’est pas des plus facile, mais Alouette maintient ses engagements et continue d’être un joueur majeur et un partenaire clé des entreprises et fournisseurs québécois. », a-t-il tenu à commenter.
Alouette et la création d’emplois
À la fin 2013, ce sont plus de 1550 emplois permanents qui ont été créés grâce au support d’Aluminerie Alouette, ce qui représente littéralement une moyenne de plus de 200 emplois par année, depuis le début du programme. « C’est donc dire que depuis 2006, Alouette a contribué annuellement à l’instauration de l’équivalent de plusieurs PME œuvrant en transformation de l’aluminium ou l’équivalent annuel d’au moins un des plus grands ateliers de fabrication métallique du Québec », a affirmé avec conviction M. Martel.
En effet, Aluminerie Alouette se fait un devoir de supporter la transformation de l’or gris. L’entreprise sise à Sept-Îles donne une place de choix au matériau aluminium dans ses installations et a permis la création de plus de 140 emplois dans sa région. Le programme de création d’emplois instauré lors de la phase 2 et renouvelé dans le cadre des discussions sur la phase 3, a généré plus de 1550 emplois permanents à la fin 2013, et ce, réparti dans la vaste majorité des régions du Québec, alors que l’engagement était de 1010 emplois. Le transport routier, ferroviaire et maritime, la construction, les équipements automatisés, les véhicules et équipements récréatifs, l’électrification des transports, le recyclage, le formage, les pièces automobiles, les estrades diverses, l’aéronautique, les énergies nouvelles et bien d’autres, sont autant de secteurs d’activité qui ont bénéficié du programme d’Alouette.
L’entente actuellement en vigueur et renouvelée en 2011 dans le cadre des discussions associées au projet de phase 3, génère déjà des emplois de qualité dans le domaine des alumineries. L’engagement, rappelons-le, était de créer 1000 emplois additionnels que ce soit en transformation de l’aluminium, avec des équipementiers ou fournisseurs de biens et services. Les principaux partenaires, Celtis-Capital, Sous-traitance Industrielle Québec et l’École d’Entrepreneurship de Beauce sont toutes parties prenantes et contribuent au développement des entreprises éligibles. À lui seul, à titre d’exemple, le Programme Podium Aluminium de STIQ a généré 62 emplois permanents en 2012 et plus de 150 seront soumis au gouvernement pour approbation pour la fin 2013.